Infos pratiques

 

On trouve sur les chemins les mêmes problèmes que dans la vie de tous les jours, avec un échantillonnage de population similaire quoique nettement plus conscient de l’autre.

L’impact sur les comportements se fait donc ressentir et à part aux approches de grandes villes, les risques sont quasiment nuls.

Cependant, la concentration de personnes venues du monde entier à apporté deux soucis majeurs :

 

Les punaises de lits :
 

logo punaises

Elles se propagent par le biais des sacs à dos d’hébergement en hébergement tout au long du chemin à l’insu des marcheurs.
Alors avant de s’installer il est préférable de prendre le temps de regarder la literie.

Les punaises mordent et laissent alors des traces de sang généralement sur les bourrelets des matelas.

En présence de taches de sang, ne pas insister et repartir en prévenant l’hospitalier, même s’il vous dit avoir traité.

La literie doit être changée et l’ensemble désinfecté par des professionnels, qui vont chercher dans structures boisées (plinthes, armoires, etc .)

Attention car ces bestioles peuvent faire de gros dégâts

Il est recommandé de totalement traiter l’intérieur et l’extérieur des sacs tous les 15 jours. Au minimum avec de l’essence de géranium.

A l’initiative d’une campagne de sensibilisation en 2010 sur le chemin de Compostelle en France (voie du puy en velay  essentiellement), nous avons répondu à notre manière à la problématique des punaises de lits qui se propageaient d’hébergement en hébergement tout au long du chemin à l’insu des marcheurs…
Après 5 ans de communication , nous constatons une nette amélioration de la situation. Marcheurs et hébergeurs peuvent parler du fléau et mettre en place des solutions. C’est en agissant ENSEMBLE qu’ils agissent vraiment.

 


 
Tique

Les tiques

Nous ne sommes pas tous égaux devant ces petits animaux, comme pour les poux, il y a des personnes plus sensibles que d’autres.

Point n’est besoin d’être pèlerin pour attraper des tiques. Nos randonnées en forêt lors de notre entrainement suffisent.

Il faut rester vigilant, particulièrement du printemps à la fin de l’automne.

Ce sont les animaux, du mulot aux cervidés mais aussi les oiseaux, mais ne pas oublier, chats, chiens et oiseaux, qui laissent les tiques par terre.

Elles s’installent à toutes les hauteurs de notre corps, des pieds à la tête.
On ne sent rien lorsqu’une tique s’accroche à nous pourtant elle a un rostre qui traverse notre peau pour se nourrir de notre sang.
Donc toujours s’examiner, se palper lors de la douche que l’on prend après l’effort. Le faire pour les petits enfants et informer les grands.

L’infection se fait dans les trois premiers jours car la tique se nourrit très lentement. Certaines véhiculent des bactéries qui peuvent nous transmettre entre autres la maladie de Lyme aux conséquences désastreuses voire mortelles à longs termes (plusieurs années, parfois 20 ans après la piqure). La maladie peut se porter sur le cœur, les poumons etc. d’où l’extrême gravité de cette maladie.
 
Symptômes :
Une légère fièvre apparait le lendemain et une zone est sensible au toucher, mais pas nécessairement là où elle s’est incrustée. À partir de 5 jours une méningo-encéphalite peut apparaître.
Une tâche rougeâtre ronde grandie de jour en jour jusqu’à 30 cm, alors que le centre s’éclaircit, puis disparaît pour réapparaître ailleurs, accompagnée alors de douleurs.

Ce qu’il ne faut pas faire :
Ne pas l’écraser car elle se videra en vous et une partie restera dans votre corps.
Ne pas l’arracher avec ses doigts car ses ancrages resteront dans votre peau
Ne pas l’endormir à l’éther, alcool, etc. car elle déchargera ses sécrétions dans le corps avant de d’être tuée.

Que faire :
Agir vite car le danger de contamination s’accroit avec le temps.

Acheter en pharmacie un tire-tique en plastique (5 grammes) que l’on garde toujours dans son sac et qui permet de décrocher la tique en tirant doucement et progressivement jusqu’à ce qu’elle se détache d’elle-même. (La conserver en boîte pour analyse éventuelle).

Sans tire-tique, verser une noisette de savon liquide sur une grosse boule de coton hydrophile et l’appliquer pendant 15-20 secondes sur la tique sans appuyer afin de ne pas l’alerter. Elle se détachera d’elle-même et s’accrochera au coton. (La conserver en boîte).

Consulter immédiatement un médecin et lui signaler la piqûre. Certains médecins de zone urbaine ne diagnostiquent pas systématiquement le symptôme donc il est important de leur parler de cette maladie.

Analyse de sang (fiable à 60% de détection seulement) et surtout ponction lombaire (analyse LCR).
Un traitement antibiotique est impératif pour vaincre cette maladie (Un mois à raison d’une injection journalière).

Désinfecter la zone APRÈS avoir retiré la tique.

Un contrôle ultérieur, un mois plus tard, s’avère nécessaire pour vérifier la disparition totale des germes, même si la première est négative, car la maladie évolue très lentement.


Elle peut déclencher ou induire des maladies neurologiques dégénératives.